Au lieu d'orienter ces jeunes vers une personne compétente qui pourrait traiter leur mal-être, on les envoie se faire médicamenter pour retarder leur puberté ou on prévoit même une intervention chirurgicale, avec les conséquences irréversibles que l'on connait. Autrement dit, on fabrique des gens malheureux au nom du bien et de la tolérance, alibis moraux d'un business qui ne rêve que du fric que pourront leur rapporter de tels inadaptés sociaux, qui pris en main par des professionnels réellement bienveillants de l'éducation ou de la psychologie, auraient pu empêcher le triste sort qui leur est réservé, au cas où ils ne changeraient pas.
L'histoire des sissy boys n'est pas nouvelle et ne manque pas de préoccuper les psychologues et autres psychanalystes. Signalons au passage que la sortie de l'homosexualité de la liste des maladies mentales de l'OMS ne s'est faite qu'à une relativement courte majorité. On peut considérer cela comme une avancée pour le progrès humain. Cependant, nous devrions conserver une certaine réserve à son sujet car si l'homosexualité, comme disait Freud, n'est pas une maladie, elle n'est pas normale non plus. Or qu'attend-on de nos enfants sinon qu'ils fonctionnent normalement dans la société ?
Il m'est donc pénible de constater que France 2 se fait le relais complaisant de théories tendancieuses émises par le lobby, devrais-je dire la secte LGBT, et n'ait pas invité sur le plateau quelqu'un qui aurait pu signaler la partialité d'un tel reportage ou porter un regard critique sur tout ce qui y est dit. La psychose a de beaux jours devant elle si on ne remet pas en cause un certain nombre d'affirmations délirantes soutenues par divers groupements gauchistes d'homosexuels pas toujours blanc-bleu, faisant le jeu peut-être à leur insu, de l'industrie pharmaceutique.
