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mercredi 28 mai 2014


       J'apprends par la presse que des étudiants d' HEC, école prestigieuse s'il en est, auraient, que dis-je, ont dévasté les locaux de leur établissement et envoyé valdinguer chaise et tables par les fenêtres, au cours d'une soirée bien arrosée censée clore l'année. Et de quelle manière. L'alcool n'excuse pas tout et le moins que l'on pourrait attendre d'une jeunesse éduquée serait qu'elle sache se contrôler afin de ne pas atteindre les excès auxquels pourraient la pousser une trop forte alcoolisation. Sinon, quelle différence avec la "racaille" des banlieues, moins favorisée par le destin et déchainant sa sauvagerie contre le mobilier urbain ou les vitrines des paisibles commerçants, comme on peut le voir dans les manifs (souvent étudiantes) dans lesquelles ils s'incrustent.
       Un étudiant d' HEC a t-il des raisons de se révolter ? Pas contre l'ordre social en place en tout cas, je ne le pense pas. Alors que lui manque-t-il dans sa vie pour être aussi irresponsable ? Frustrations sexuelles, ennui, parents absents, famille éclatée, stress des études, lassitude du pauvre riche ? C'est aux éducateurs et aux enseignants (bien sûr à un stade plus antérieur, au collège ou en primaire) ainsi qu'aux parents de s'en préoccuper. L'image déplorable de la jeunesse que renvoie ces jeunes est le signe d'un malaise qui, s'il ne touche pas l'ensemble des jeunes, est tout de même inquiétante, surtout quand elle affecte une soi-disant élite. A défaut d'apporter des réponses concrètes à un problème de société (l'absence de savoir-vivre), les pouvoirs publics devraient faire plus attention à l'exemple qu'ils donnent et aux valeurs qu'ils promeuvent à travers la  répétition incessante de mensonges égalitaristes dans la bouche de nos politiques et celle de nos professeurs. Comment acquérir de la dignité quand on vous répète que rien ne sert de se distinguer d'autrui puisqu'il vaut autant que vous ? 
        Les hommes sont tous différents, et ont certes des droits théoriquement égaux, mais ne se valent pas. Il suffit de se placer sur le plan de l'amour ou plus simplement de l'amitié pour s'en persuader. Dans un univers de compétition effrénée comme l'est sans doute HEC, il ne sera pas facile de concilier valeurs égalitaires et lutte pour les meilleures places. Si l'alcool était là pour oublier toutes ces contradictions et s'assommer dans l'impossible rêve d'une réconciliation sociale et humaine transcendant tous les clivages et les barrières posées par la société ? Cet incident ne prouve qu'une chose : l'immaturité de leurs auteurs.

lundi 12 mai 2014

L'école est à refaire.

sepobservation
blondel
Antoine Blondel, responsable des relations parents-professeurs
de SOS Éducation
sepChers amis,

Le Parisien vient de révéler une étude selon laquelle la moitié des directeurs d'école se sont fait agresser par des parents d'élèves au cours de l'année écoulée. Les auteurs n'hésitent plus à parler de "divorce" entre les familles et l'école.

Assurément, l'attitude de certains parents d'élèves, qui se comportent en véritables "consommateurs" d'école, et ne soutiennent plus l'autorité de l'enseignant, est un phénomène inquiétant ; d'autre part, la volonté perverse du gouvernement d'utiliser l'école pour introduire des idéologies insensées n'a certainement pas aidé, ces derniers mois, à restaurer un climat de confiance.

Mais ce n'est malheureusement là que la partie émergée de l'iceberg. La vérité, c'est que l'éducation nationale a renoncé à son rôle d'organiser la transmission des savoirs, pour devenir un énorme système de garde et d'apprentissage du fameux "vivre-ensemble". La vérité, c'est que les enseignants ont subi en trente ans un véritable déclassement, et qu'eux-mêmes n'espèrent souvent plus rien de l'institution. La vérité, c'est que la bienveillance que l'on demande aux personnels éducatifs n'est plus assise sur aucun réel pouvoir de sanction. La vérité, c'est que nous sommes empêtrés dans un système absurde et déresponsabilisant, car personne ne se choisit : le chef d'établissement ne choisit pas son équipe pédagogique, le professeur ne choisit pas son établissement, les parents d'élèves ne sont pas libres de choisir où ils scolarisent leur enfant... comment voulez-vous impliquer les différents acteurs dans ce contexte ? Comment voulez-vous motiver les parents d'élèves et les professeurs à travailler ensemble ?

Les solutions, tout le monde les connaît pourtant ! Mais il faut un peu de courage politique...

Vôtre,

Antoine Blondel 

La femme à barbe gagne l'eurovision 2014.


      Conchita Wurst, de son vrai nom Thomas Neuwirth, transsexuel autrichien, vient de remporter l'eurovision, discréditant encore un peu plus cette compétition qui n'attire plus que has-been et ratés en tout genre le plus souvent, et qui a bien mérité aujourd'hui son titre de farce planétaire. On atteint cette fois ci, grâce aux pressions de la mouvance LGBT internationale, le summum de la vulgarité, de la laideur et du ridicule. Quelle honte ! Afficher aux yeux du monde entier un tel symbole de la décadence du continent européen, le tout avec le sourire et l'air satisfait d'avoir œuvré pour la tolérance (autrement dit d'avoir encore une fois fait de la propagande pour l'homosexualité) et la paix. 
    
     Parlons-en de la tolérance. Quand on voit ce que ce mot sert à faire accepter à l'opinion publique, on ne peut qu'avoir des doutes sur la compassion pour le genre humain de ceux qui s'en servent. En effet, comment admettre que la laideur, la vulgarité, la bêtise (lorsqu'il s'agit d'accepter l'invasion migratoire de pays sous-développés) s'imposent à nous ? Parviendrons-nous grâce à cette nouvelle conduite morale à construire un monde meilleur ? J'en doute fortement. A moins que les valeurs soient définitivement totalement inversées, processus antinaturel d'évolution soutenu par la télévision, le monde de la "culture", et l'école "républicaine", et que la laideur apparaisse désormais comme étant la beauté. Projet de société satanique qui ne peut servir que l'hyperclasse mondialisée et mondialiste qui se moque du monde. La victoire de Conchita Wurst à l'eurovision est, ne nous y trompions pas, un "foutage de gueule" monumental envoyé par elle aux millions de gogos qui devant leur poste de télévision ont pu être charmés ou enthousiasmés par la victoire de ce comique échantillon d'humanité frelatée. Enfin, on peut se consoler en songeant au fait que ce mauvais moment est passé et qu'on n'entendra plus beaucoup parler de Thomas Neuwirth. Tiens j'aimerais bien savoir ce qu'il sera devenu dans quelques années, le pauvre.